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jean françois michel - Page 3

  • Les Petits-Thons (88) : des travaux d'envergure au couvent des Cordeliers

    L'association Saône Lorraine s'est engagée dans des travaux d'importance sur les anciens logements des frères franciscains jouxtant l'église des Cordeliers des Petits-Thons.

    les thons_travaux couvent déc 12 04.jpgDepuis quelques semaines, une entreprise spécialisée dans la restauration des Monuments historiques s'active sur le site du couvent des Cordeliers des Petits-Thons, en partie propriété de l'association présidée par Jean-François Michel. Un parapluie protecteur permet aux ouvriers de travailler en toute sérénité sur la toiture. L'ensemble de la couverture ainsi que la charpente surmontant les logements des cordeliers va bénéficier d'une restauration complète sous le contrôle de l'Architecte en chef des Monuments historiques.

    les thons_travaux couvent déc 12 02.jpgL'association, qui milite en faveur de la sauvegarde et de la valorisation du patrimoine historique et architectural du sud-ouest vosgien, envisage à terme d'installer un musée d'art sacré dans l'église et les salles adjacentes.

    Le couvent des Petits-Thons constitue l'ensemble franciscain du XVe siècle le mieux conservé de tout le Grand Est.

    [clichés H&PB]

  • Martigny-les-Bains (88) : une place dédiée à "Nicolas Jacquin-Philibert"

    Récemment a eu lieu l'inauguration à Martigny-les-Bains de la nouvelle place baptisée du nom de « Nicolas Jacquin-Philibert 1702-1748 ».

    vosges,martigny les bains,nicolas jacquin philibert,le chien d'or,quebec,jean françois michelJean-François et Marie-Françoise Michel, animateurs de l'association Saône Lorraine, et Michel Schluck, le président de l'association Lorraine-Québec étaient au côté de Gérard Sancho, conseiller général et maire, des adjoints et conseillers municipaux, des sapeurs-pompiers du centre de secours et de nombreux habitants de la localité pour l'inauguration de la place "Nicolas Jacquin-Philibert".

    vosges,martigny les bains,nicolas jacquin philibert,le chien d'or,quebec,jean françois michelLa plaque revêtue du drapeau du Québec a été dévoilée par Jean-François Michel. Lors de son allocution, il relatait brièvement la vie de cet enfant de Martigny, né le 22 mai 1702 et ayant reçu le baptême en l'église paroissiale Saint-Remy des mains du curé Richelot. Mort tragiquement assassiné en 1748 à Québec, il avait été le héros du roman de William Kirby intitulé « Le chien d'or ». Né dans un foyer pauvre - ses parents étaient boulangers au village -, Nicolas était parti en Nouvelle-France et s'y est marié en 1733, entrant dans une famille assez aisée. Grâce à ce mariage, Nicolas va connaître davantage de notoriété. A la tête de ses magasins, de ses caves et de sa boulangerie, il va réaliser d'intéressants bénéfices en menant habilement ses affaires. Ambitieux marchand, tout semblait lui réussir mais il a été assassiné à la suite d'une dispute.

    Jean-François Michel, indiquait que les habitants de Martigny-les-Bains devaient être fiers que, désormais, une place porte le nom de Nicolas Jacquin-Philibert. Pour la petite anecdote, le four à pain des parents de Nicolas Jacquin existe toujours dans la maison où il est né, place des Vosges, dont la propriétaire actuelle est Geneviève Collé.

    [source : d'après Vosges Matin]


     

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    [clichés H&PB]


  • Saône Lorraine : entre bilan et projets

    La saison touristique en Saône Lorraine a été officiellement close lors de la réunion du conseil d'administration de l'association éponyme. Occasion de dresser un bilan et de se projeter dans l'avenir.

    vosges,saone lorraine,chatillon sur saone,thons,hennezel,bleurville,communauté de communes pays saone vosgienne,jean françois michel,renaissanceLe président Michel a dressé un bilan assez satisfaisant de l'activité touristique dans les trois sites gérés et animés par l'association Saône Lorraine : la cité Renaissance de Châtillon-sur-Saône, l'église des Cordeliers des Thons et le musée des activités anciennes et de la Résistance de Hennezel-Clairey. Si le nombre des visiteurs individuels reste stable, en revanche le président déplore le manque de groupes. Plusieurs pistes ont été explorées afin de démarcher les structures potentiellement concernées.

    Les Musées vivants de Châtillon ont encore connu un beau succès et seront par conséquent reconduits en 2013. Le calendrier des Musées vivants 2013 a été défini : ils auront lieu les 5 mai, 6 juillet en soirée, 4 août avec un musée vivant  "médiéval et renaissance" et 8 septembre.

    Par ailleurs, au musée de Hennezel-Clairey, l'exposition sur les opalines et verreries moulées est reconduite la prochaine saison. La réouverture du musée coïncidera avec le marché de Pâques prévu le 24 mars 2013.

    vosges,saone lorraine,chatillon sur saone,thons,hennezel,bleurville,communauté de communes pays saone vosgienne,jean françois michel,renaissanceL'actualité de Saône Lorraine se concentre surtout sur les importants travaux engagés sur le bâtiment conventuel des Thons, propriété de l'association. Depuis quelques jours, un vaste échaffaudage enserre l'ancien logement des frères franciscains. La première tranche, prévue pour une durée de 8 mois, consiste à reprendre complètement la toiture. Ces travaux sont placés sous l'autorité de Pierre Bortolussi, architecte en chef des Monuments historiques.

    Les agents du chantier d'insertion de la Communauté de communes du Pays de la Saône vosgienne seront sollicités afin d'effectuer la pose de tomettes dans les salles du couvent ainsi que des marches d'escaliers à Châtillon-sur-Saône, derrière la Grosse Tour.

    Enfin, une réflexion a été engagée sur la question du renouvellement du flèchage touristique à Châtillon et, plus largement, dans le périmètre du Pays de la Saône vosgienne, en lien avec l'ouverture à Châtillon-sur-Saône même de la "Maison de Marie", lieu d'information touristique de la Communauté de communes.

    [clichés : musée vivant à Châtillon, 2012 | vue aérienne du couvent des Cordeliers des Thons, années 1960]

  • Saône Lorraine : le sous-préfet au chevet du patrimoine

    thons.jpg

    [Vosges Matin]

  • VMF valorise les belles pierres lorraines

    Vieilles maisons françaises (VMF) a choisi le château de Girecourt-sur-Durbion, une demeure seigneuriale vosgienne, pour son premier prix régional de la restauration.

     

    jean-francois-et-marie-francoise-michel-un-couple-d-historiens-tres-engage-dans-la-preservation-du.jpg« Nous nous battons pour défendre, mettre en valeur les belles pierres de Lorraine ! » Jean-François Michel est, depuis 2000, le délégué régional et président de Vieilles maisons françaises en Lorraine. Ancien professeur d’histoire au lycée messin Georges-de-La-Tour, tout comme son épouse Marie-Françoise, l’homme milite au sein de cette association nationale, créée en 1958 et reconnue d’utilité publique, pour faire connaître le très riche patrimoine lorrain. « Et il n’est pas seulement concentré sur le sillon mosellan. On néglige trop souvent la Lorraine profonde et son tissu rural qui cache de magnifiques monuments. Je pourrais vous citer des presbytères, de chapelles ou d’anciennes églises monastiques, de vieux lavoirs, d’anciennes mairies, de vieilles maisons paysannes qu’il faut absolument préserver et qui sont malheureusement menacés », répète ce connaisseur.

     

    Il s’appuie sur VMF pour faire du lobbying auprès des pouvoirs publics afin de permettre, outre la préservation, la restauration d’un patrimoine par trop méconnu. Et ça tombe bien cette année. En septembre, il sera question, lors d’un week-end entier, d’une journée du patrimoine caché.

     

    A cet effet, VMF en Lorraine organise, depuis douze ans, son concours régional de restauration doté d’un premier prix de 10 000 €. Il est allé cette année à la demeure seigneuriale de Girecourt-sur-Durbion, dans les Vosges, propriété d’un couple de médecins, les Courtalon, qui ont acquis la demeure en 1994. Un couple tombé sous le charme de ce château construit en 1580 par Pierre d’Haraucourt et que l’on peut apercevoir en empruntant l’axe Epinal-Bruyères. Le couple n’a pas cessé d’investir dans des travaux remarquables qui ont permis de mettre en évidence des plafonds à caisson considérés comme les plus beaux plafonds de Lorraine.

     

    La demeure seigneuriale était en lice parmi une douzaine de candidats (sept pour les Vosges) dont deux en Moselle : le château de Freistroff, près de Bouzonville, et celui d’Aubigny, à Coincy, lieu historique de la fameuse bataille de Borny le 14 août 1870.

     

    Les Vosges abritent, selon Jean-François Michel, parmi les plus belles pierres de notre région. « Notamment dans la partie ouest, du côté de la Saône Lorraine avec ce village magnifiquement restauré qu’est Châtillon-sur-Saône. » Sans oublier Les Thons et ses trois églises, ou Bleurville avec son ancienne abbaye bénédictine du XIe siècle !

     

    ‡ Information sur l'action de VMF : www.vmfpatrimoine.org

     

    [Le Républicain Lorrain]

  • Le patrimoine historique au coeur des préoccupations de la Saône Lorraine

    Sauver le couvent des Thons

     

    L’association présidée par Jean-François Michel ouvre un second chantier à un jet de pierre de Châtillon.

     

    le-couvent-des-thons-pres-de-chatillon-sur-saone-est-en-piteux-etat.jpgC’est l’ensemble monastique franciscain le plus intact de Lorraine » assure Jean-François Michel. Mieux, selon l’expert, que celui des Récollets à Metz ou celui des Cordeliers à Nancy. Sauf que le couvent des Thons, près de Châtillon-sur-Saône, est en piteux état. C’est d’ailleurs là qu’est née en 1980 l’association Saône-Lorraine. Laquelle l’acquiert, pour sa partie mise en vente, en 2006.

     

    Elle est ainsi devenue propriétaire de l’église gothique érigée en 1451 et du tiers du monument monastique dont le reste est occupé par une auberge.

     

    Un autre cap devrait être franchi sous peu avec le coup d’envoi des travaux d’une vaste restauration. État et collectivités ont prévu d’injecter 300 000 € dans une première tranche de réfection. Les travaux concerneront prioritairement l’ancien cloître, dont la toiture menace de s’effondrer. Après des années à se battre pour conserver des pans de l’histoire locale, Jean-François Michel croit toujours en ses rêves : « Ici, dans quelques années, pourquoi ne pas envisager la constitution d’un musée d’art sacré ? »

     

     

    Le chantier d’une vie à Chatillon-sur-Saône

     

    Après avoir fait, il y a six mois, l’acquisition d’un ancien hôtel particulier, Fernand et Franck se retrouvent au pied du mur.

     

    les-precedents-occupants-de-l-hotel-particulier-ont-laisse-quelques-traces-disgracieuses-de-leur-pas.jpgPour Franck et Fernand, le chantier de rénovation de leur home sweet home ressemble fort à celui d’une vie tout entière. Cette belle demeure Renaissance, aux allures d’hôtel particulier italien – pompeusement dénommé « l’hôtel du faune » -, les deux Nancéiens l’ont acquise il y a six mois et s’y sont installés dans la foulée. « On a toujours aimé les vieilles pierres », confirme le premier. Une condition qui, vu l’ampleur de la tâche, s’avère en effet indispensable. Plus qu’un sérieux lifting, les 477 m² sur deux niveaux de la bâtisse imposent un complet remodelage. En six mois, les deux compagnons ont déjà « dégringolé » une partie de la demeure et s’apprêtent à repaver l’une des deux cours intérieures.

     

    Mais l’avancée du chantier est conditionnée par les agréments de subventionnement des Monuments historiques. Franck et Fernand doivent donc composer avec une administration forcément tatillonne dès lors que la maison fait l’objet d’un classement au titre des Monuments historiques depuis 1985. Pourtant, les précédents occupants ont laissé quelques traces disgracieuses de leur passage : murs intérieurs recouverts de béton, volets roulants métalliques… Autant d’anomalies dont l’élimination freine la réhabilitation.

     

    Au-delà de l’investissement financier, le coût des travaux devrait tripler le montant d’acquisition de la maison, les nouveaux propriétaires admettent qu’un tel enjeu constitue un projet de vie : « C’est un énorme boulot qui modifie profondément les habitudes et pour longtemps », confirme Fernand. Lequel se console grâce à son nouveau cadre de vie, loin du stress urbain. « Et puis, conclut-il, les habitants nous ont accueillis à bras ouverts ».

     

    [textes et clichés : © Le Républicain Lorrain]

     

  • Châtillon-sur-Saône (88) : un couple messin ressuscite le village Renaissance

    Sauvé in extremis de la convoitise d’antiquaires peu scrupuleux, Châtillon-sur-Saône retrouve sa superbe. Trente ans de dévouement d’un couple d’enseignants messins ont sauvé ce fleuron de la Saône lorraine.

     

    lorraine,vosges,chatillon sur saone,saone lorraine,jean françois michel,renaissanceÀ l’écart des voies de communication, entre Monthureux-sur-Saône et Bains-les-Bains, Châtillon est un havre de paix. Si la commune ne compte plus que 160 habitants, elle en abritait un millier avant la guerre de Trente Ans. Outre l’entreprise Sammode spécialisée, depuis sa création en 1927, dans l’éclairage technique et architecturale, la prospérité de Châtillon repose désormais sur la valorisation de son patrimoine. Le village constitue, avec Marville en Meuse, le second ensemble architectural Renaissance de cette qualité rapporté à une commune de cette taille (ce qui excepte, bien sûr Bar-le-Duc).

     

    Mais le bel ensemble du XVIe siècle a subi les outrages du temps. Lorsqu’à la fin des années 80, Jean-François Michel s’installe au chevet des vénérables demeures, il va tout bonnement les sauver de la ruine. Mobilisant les bonnes volontés, il crée l’association Saône-Lorraine pour en faire le levier administratif et financier du vaste chantier de restauration qui s’ouvre alors. Les premiers succès ne tardent pas. Le concours de la Drac facilite le classement ou l’inscription à l’inventaire des Monuments historiques de sept bâtiments, dont la maison du Gouverneur (1520), l’ancien hôpital, l’hôtel de Ligneville. L’initiative marque enfin l’arrêt des pillages et du vandalisme.

     

    L’acquisition en 1985 de l’ancien grenier à sel sert de siège à l’association, mais aussi de salon de thé et de salle d’expo. À quelques pas, l’émouvante maison du berger accolée à la maison du cordonnier héberge un écomusée restituant les vieux métiers et l’intérieur des habitats d’autrefois. À l’arrière du bâtiment, dont la terrasse offre un superbe panorama à 180°, Pierre-Yves Caillault, architecte en chef des Monuments historiques, a autorisé la réalisation d’un escalier de bois en colimaçon. Sur la grosse tour du XIVe siècle, ultime vestige des seize tours qui jalonnaient la fortification, flotte le drapeau de la Lorraine. « Pas question d’abandonner le territoire aux Bourguignons ou aux Franc-Comtois ! », s’amuse Jean-François Michel.

     

    La restitution de ces lieux à l’identique de ce qu’ils furent à leur origine impose de gros investissements et de lourds travaux. Rétive au départ, la population s’est peu à peu habituée à ce remue-ménage. « C’est vrai qu’au début les choses n’allaient pas de soi », confesse le Messin. « Une partie de la population n’était guère convaincue. Surtout les anciens. Mais aujourd’hui, les jeunes comprennent que la survie de la commune en dépend ». Même les réticences à l’égard des nouveaux venus sont tombées. « La présence de plus en plus importante de Hollandais qui rachètent et restaurent les maisons constitue une vraie chance », salue l’historien. Même si ceux-là n’y séjournent qu’à la belle saison, abandonnant la belle endormie au long hiver vosgien.

     

    [Le Républicain Lorrain]

  • Autour de l'expo' "Opalines et verreries moulées" à Hennezel-Clairey (88)

    Week-end riche en animations au musée des activités anciennes de Hennezel-Clairey, dans les Vosges, entre Darney et Bains-les-Bains. Présentation d'un monument de l'édition avec l'ouvrage sur François-Théodore Legras, ainsi qu'une vidéo sur la vie des verriers dans la Vôge, et vernissage de la grande exposition consacrée aux opalines de foire et aux verres moulés.

    lorraine,vosges,hennezel,musée,verre,saone lorraine,philippe d'hennezel,jean françois michel,marie françoise miche,françois théodore legrasMarie-Françoise et Jean-François Michel, les infatigables animateurs de l'association Saône Lorraine avaient donné rendez-vous aux adhérents de l'association patrimoniale du Sud-Ouest vosgien, aux collectionneurs prêteurs et officiels pour marquer le "top" départ de la saison culturelle au musée du verre, du fer, du bois et de la résistance de Hennezel-Clairey.

    Les époux Michel ainsi que Dominique et Jean Vitrat, les auteurs du livre sur François-Théodore Legras, se sont prêtés de bonne grâce à une séance de dédicace. La nouvelle édition complètement refondue de l'ouvrage consacré au maître verrier dyonisien originaire de la forêt de Darney connaît un beau succès. Il s'agit surtout d'une somme sur cet artiste devenu industriel qui produisit quantité de pièces de verreries Art nouveau et Art déco dans ses usines de La Plaine-Saint-Denis et de Pantin, entre la fin du XIXe siècle et la Grande Guerre.

    lorraine,vosges,hennezel,musée,verre,saone lorraine,philippe d'hennezel,jean françois michel,marie françoise miche,françois théodore legrasAutre moment fort de ce week-end fut la présentation du film réalisé par Philippe d'Hennezel, descendant de la famille de verriers qui donna son nom au village de... Hennezel. "Passeurs de lumière" porte un regard sur les verriers d'aujourd'hui (notamment ceux de la verrerie haute-saônoise de La Rochère où fut tourné en grande partie la vidéo) ainsi que sur le passé verrier de la Vôge. Hommage aux familles de verriers qui furent à l'origine de la vocation du maître verrier François-Théodore Legras. Hommage aussi aux savoir-faire ancestraux transmis de génération en génération. Hommage enfin à la grande famille des verriers - patrons d'industrie et ouvriers verriers - où règne une grande solidarité et où la transmission des traditions est une réalité. Et comme le rappelait Bernard Délémontey, conservateur du musée de Hennezel, nos verriers sont de véritables "passeurs de lumière" : la vitre ne laisse-t-elle pas entrer la lumière dans la maison et le vitrail n'initie-t-il pas le croyant aux réalités d'En-Haut ?

    lorraine,vosges,hennezel,musée,verre,saone lorraine,philippe d'hennezel,jean françois michel,marie françoise miche,françois théodore legrasLe vernissage de l'exposition a permis à Marie-Françoise Michel d'expliquer l'originalité de la production des opalines et des verres moulés - trop souvent déconsidérés car jugés trop populaires -, dont certaines pièces peuvent être attribuées aux verreries Legras. Ce fut surtout l'occasion de remercier tous les donateurs et prêteurs sans qui cette magnifique rétrospective n'aurait pu avoir lieu.

    L'exposition est visible au musée de Hennezel-Clairey jusqu'au 1er novembre, tous les jours de 14h30 à 18h00.

    [clichés : © H&PB]

  • L’association Saône lorraine au bord de la Baltique

     

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    Le groupe des "Saône-lorrains" en voyage dans les Républiques baltes (cliché ©Saône Lorraine)

    Du 21 au 30 mai, une quarantaine d’adhérents de l'association Saône lorraine qui, rappelons-le, travaille à la sauvegarde et à la valorisation du patrimoine historique et architectural du sud-ouest vosgien, sous la houlette du président Jean-François Michel et de son épouse, se sont rendus dans les Républiques baltes pour effectuer un voyage d’études et d’agrément.

    De Tallin à Vilnius, en passant par Riga, Klaïpeda, Kaunas et la presqu’ile de Courlande, les participants ont pu apprécier, sous un soleil permanent, les charmes des villes et des paysages de l’Estonie, de la Lituanie et de la Lettonie.

    Des souvenirs inoubliables dans une ambiance détendue et amicale.

  • Girecourt-sur-Durbion (88) : le château primé par VMF

    Vieilles Maisons Françaises vient d’attribuer un prix de 10 000 euros à la demeure seigneuriale de Girecourt-sur-Durbion, propriété d’un privé, pour son fabuleux travail de restauration. Un prix mérité et une première !

     

    chateau girecourt.jpgCeux qui empruntent régulièrement l’axe Epinal-Bruyères ont pu ces dix-huit dernières années voir cette demeure seigneuriale construite en 1580 par Pierre d’Haraucourt, se métamorphoser et se muer en ce joli château au parc boisé. Après une histoire mouvementée -il a été occupé jusqu’au XVIIe siècle par la famille de Lenoncourt puis cédé à Humbert de Girecourt en 1705 suivis de son gendre Charles-Dieudonné, comte Bourcier, baron d’Amermont – il est devenu la propriété d’un couple de médecins, les Courtalon, tombés sous le charme.

     

    C’était en 1994. Ils rachètent alors le site à une enseignante dépassée par l’ampleur de la tâche. Depuis, les époux n’ont cessé d’investir pour tirer cet édifice d’un sommeil digne du château de la Belle au Bois Dormant. Curage des douves, réouverture du bief nord-ouest, restauration de l’enceinte (en 2001), restauration de la véranda et couverture de la charpente, restauration des plafonds à caisson considérés comme les plus beaux plafonds de Lorraine (1996-1997), restauration de l’intérieur du salon Renaissance…

     

    Thierry Courtalon, qui déjà lors de ses études de cardiologie montrait des prédispositions pour le patrimoine -il avait intitulé son mémoire « Du cœur de pierre au cœur artificiel »- a souhaité pour sa demeure faire les choses en grand, avec des professionnels.

     

    les-epoux-courtalon-ici-avec-leur-s-enfants-ont-recu-ce-prix-pour-la-renovation-exemplaire-de-leur.jpgC’est ce fabuleux travail assorti de nombreuses animations (visites, concerts…) qui ont séduit le jury régional de VMF présidé par Jean-François Michel. Tous les dix ans, cette association dote une restauration exemplaire. Le château de Girecourt-sur-Durbion était de loin, avec celui de Pompierre (qui a obtenu la 2ème place) le favori sur les 12 candidats dont 7 Vosgiens. « Ce qui montre le réel intérêt des Vosgiens pour leur patrimoine », observe le président qui remettra le prix à l’heureux élu en octobre prochain.

     

    « Nous avons beaucoup travaillé par nous-même et avec des artisans locaux. Ce prix est une belle reconnaissance », glisse celui qui, dans ce projet colossal d’une vie, a assumé avec fougue le rôle d’architecte. « Avec parfois quelques critiques. Notamment quand nous avons fait faire cette véranda moderne qui suscite encore aujourd’hui les réflexions de certains visiteurs », s’amuse-t-il, jamais avare d’anecdotes sur les péripéties de la renaissance de sa bâtisse. Soit des milliers d’heures de travail, trois catastrophes naturelles (tempête en 1999, tremblement de terre en 2003, inondations en 2006) et des centaines de milliers d’euros engloutis. « Je n’ai jamais voulu compter. Je m’en fous. Je préfère de loin songer à la dynamique économique que cela génère et aux gens que ça fait travailler », confie le cardiologue. Il s’est découvert une passion pour l’Histoire lors de son service militaire aux Invalides. « Passer sous le tombeau de l’empereur, ça laisse des traces. »

     

    Mais cet énorme chantier n’est pas pour autant terminé. Les châtelains ont commencé à s’attaquer à la dernière aile et sa chapelle et envisagent d’ouvrir des chambres d’hôtes. « Mais pas de suite… Nous ne sommes pas pressés. Tous ces travaux et leur aboutissement sont un moteur énorme pour nous », conclut le maître des lieux qui prépare déjà l’organisation des journées du patrimoine (15 et 16 septembre). « Tous les ans nous avons nos fidèles qui suivent l’évolution du château ». Et ça, visiblement, ça n’a pas de prix.

     

    [d'après Vosges Matin]

  • Monthureux-sur-Saône (88) : assemblée générale de Saône Lorraine

    C'est sous les couleurs du drapeau aux trois alérions que l'association de sauvegarde du patrimoine de la Saône Lorraine a tenu son assemblée générale annuelle ce dimanche 15 avril à la Maison pour Tous de Monthureux-sur-Saône. Occasion de faire le bilan de l'année écoulée dans la convivialité.

    vosges,monthureux sur saone,saône lorraine,presbytère,hennezel,chatillon sur saone,les thons,jean françois michelAprès l'ouverture des travaux par le président Jean-François Michel et l'observation d'une minute de silence à la mémoire des adhérents disparus, MM. Jacques Kempf et Paul Thanry, le maire de la commune, Raynald Magnien, a exprimé sa joie d'accueillir les adhérents de Saône Lorraine et son souci permanent d'être à l'écoute de tous ceux qui ont le souci de la promotion du patrimoine historique et architectural.

    Jean-François Michel a rappelé dans son rapport moral les grands moments qui ont marqué l'activité de l'association patrimoniale au cours de l'année 2011 : les animations au musée des activités anciennes de Hennezel-Clairey (marché de Pâques, expositions), les musées vivants de la petite cité Renaissance de Châtillon-sur-Saône et les travaux engagés au couvent des Cordeliers des Petits-Thons.

    Les questions d'emplois ont également été présentées à l'assemblée et notamment la problématique du remplacement d'Elodie Granget au Grenier à Sel et l'embauche d'un nouveau guide pour le musée de Châtillon avec l'appui de Pôle Emploi.

    Le président Michel a aussi évoqué les voyages organisés par l'association et le succès qu'ils rencontrent. D'ailleurs, cette année, les adhérents pourront se rendre dans les états Baltes en mai et dans le Nivernais à l'automne.

    vosges,monthureux sur saone,saône lorraine,presbytère,hennezel,chatillon sur saone,les thons,jean françois michelLe bilan financier de Saône Lorraine a été présenté par la trésorière Nicole Hottier : chacun a pu se rendre compte de la situation financièrement saine de l'association, corroborée par la stabilité des adhésions, puisque ce sont 375 adhérents qui soutiennent les actions de Saône Lorraine à ce jour.

    Afin de remplacer Jacques Kempf au conseil d'administration, la candidature de Françoise Dorion, de Claudon, a été acceptée à l'unanimité.

    Lors des échanges entre l'assemblée et le bureau du conseil d'administration, Madeleine Courtial, de Saint-Julien, a évoqué l'état de délabrement que présente l'intérieur de l'église paroissiale de son village. L'église de Saint-Julien est en effet une des rares églises du secteur à être classée Monument historique... Ce qui ne facilite pas pour autant les travaux de restauration ! Cependant, il semblerait qu'il manque une réelle volonté de la part des élus locaux d'engager des travaux. Ceux-ci pourraient tout-à-fait faire l'objet d'une programmation sur plusieurs années afin de tenir compte des contraintes budgétaires de la commune. "L'église fait partie du patrimoine historique du village et il est de la responsabilité de son propriétaire - la commune - de l'entretenir", a rappelé le président Michel.

    A l'issue de l'assemblée générale, un sympathique repas a réuni les membres présents. La fin d'après-midi a été consacrée à une page d'histoire locale : Jean-François Michel a brièvement relaté quelques bribes de l'histoire du presbytère de Monthureux, pur produit du XVIIIe siècle. Puis, une visite du musée du patrimoine local installé dans l'ancienne maison curiale, a été effectuée sous la conduite de Marie-Madeleine Boulian.

    [cliché © H&PB]

  • Voyage dans le Nivernais avec Saône Lorraine

    L'association Saône Lorraine, qui oeuvre à la sauvegarde et à la valorisation du patrimoine historique et architectural du sud-ouest du département des Vosges, propose un voyage sur le thème des "châteaux et églises du Nivernais" du 26 au 30 septembre 2012.

    On peut s'inscrire en envoyant le coupon-réponse ci-dessous à Jean-François Michel, 3 avenue De Lattre de Tassigny, 57000 METZ.

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    Château de Corbelin

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    Château d'Arthel

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    Château d'Anizy

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    Cathédrale de Nevers

  • Saône Lorraine prépare la saison estivale

    Le conseil d'administration de l'association Saône Lorraine s'est réuni récemment sous la présidence de Jean-François Michel. Il s'agissait de préparer l'ouverture de la saison 2012 dans les différents sites patrimoniaux gérés par l'association.

    saone lorraine_17.03.12.jpgLa question de l'emploi d'hôtesses (ou d'hôtes) d'accueil au Grenier à Sel de Châtillon-sur-Saône et au musée de la cité Renaissance a été évoquée. Pôle Emploi sera consulté pour proposer des candidats à ces postes saisonniers.

    Le musée des activités anciennes et de la Résistance d'Hennezel-Clairey s'apprête à vivre un début de printemps actif : le 1er avril, le marché de Pâques (le jour des Rameaux !) accueillera une quinzaine d'exposants et d'artisans autour du thème de l'oeuf, du chocolat et des petits objets artistiques. Et à l'occasion du week-end dédié aux métiers d'art, le musée invite Anne Dufala, de Deyvillers, qui travaillera devant le public à la restauration d'un reliquaire à paperolles, propriété de Saône Lorraine. Le "clou" de cette journée printanière sera bien sûr l'ouverture en avant-première de la nouvelle exposition consacrée aux opalines et aux verreries moulées ; modèles de productions verrières dans lesquels s'illustrèrent plusieurs centres verriers lorrains. En juin, auront lieu la présentation officielle de la nouvelle édition enrichie de l'ouvrage sur François-Théodore Legras, le célèbre verrier Art nouveau originaire de La Grande-Catherine, ainsi que celle d'un DVD produit par Philippe d'Hennezel sur Les passeurs de lumière, véritable ode aux verriers de la Vôge de tous les temps.

    Le vieux village de Châtillon-sur-Saône s'animera encore cette année avec les musées vivants : celui du 8 juillet fera nocturne et celui du 5 août sera rythmés par des troupes de saltimbanques et par les bénévoles de l'association costumés.

    Enfin, les travaux à l'église des Cordeliers des Thons sollicitent tous les efforts (financiers, physiques et moraux !) de l'association, de ses bénévoles et sympathisants. Des travaux d'importance seront engagés entre l'été et l'automne prochains : il s'agit de reprendre totalement la toiture de la partie des logements conventuels jouxtant l'église, propriété de Saône Lorraine.

    Encore une année intense pour les chevilles ouvrières de Saône Lorraine. Pour la sauvegarde et la promotion du patrimoine historique du sud-ouest vosgien. Tout simplement.

    [cliché : le conseil d'administration de Saône Lorraine | © H&PB]

  • Châtillon-sur-Saône : le musée au coeur de la Cité Renaissance

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    [Vosges Matin]

  • Bilan estival satisfaisant pour Saône Lorraine

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    [Vosges Matin]

  • Au Grenier à sel de Châtillon-sur-Saône : la peinture comme thérapie

    Christine Janvre expose ses aquarelles au Grenier à sel de Châtillon-sur-Saône jusqu’au 18 septembre. De l’art pour guérir avant tout. Et pour le plaisir de ses admirateurs aussi.

     

    vosges,chatillon sur saone,christine janvre,aquarelles,grenier a sel,jean françois michel,gilbert janvreSans détour, Christine Janvre annonce la couleur : la peinture l’aide surtout à surmonter la maladie de Parkinson qui l’a touchée depuis bientôt cinq ans. Jean-François Michel, le président de Saône Lorraine qui accueillait le public pour le vernissage des œuvres de Christine, s’est dit ému d’offrir pour la première fois les cimaises du Grenier à sel aux aquarelles de cette artiste locale. Christine est en effet originaire de Tignécourt, et l’on sait les liens étroits qui unissent Saône Lorraine à Flabémont, le hameau de Tignécourt, siège d’une prestigieuse abbaye prémontrée aujourd’hui disparue. Les liens, ce sont aussi ces liens d’amitié et d’estime qui relient le président Michel au mari de Christine, Gilbert Janvre.

     

    Christine Janvre a commencé à peindre tardivement : l’envie était là, le talent aussi. Il a fallu la maladie pour que Christine ose se lancer dans cette sympathique aventure artistique. L’huile tout d’abord, puis très vite l’acrylique et depuis fin 2009 l’aquarelle ont ponctué le cursus de notre artiste, aujourd’hui installée à Martigny-les-Bains.

     

    vosges,chatillon sur saone,christine janvre,aquarelles,grenier a sel,jean françois michel,gilbert janvreAvant le succès des expositions, Christine a bénéficié des conseils techniques de Gisèle Seyller, aquarelliste de Damblain. Et puis ce fut la première exposition au Pavillon des Sources de Contrexéville.

     

    Aujourd’hui, Christine Janvre excelle dans l’aquarelle. Les murs du Grenier à sel en témoignent : bouquets de fleurs, marines, paysages, architectures, œuvres non figuratives mêlent leurs couleurs pastel pour le plus grand plaisir des yeux. Rien ne transparaît de sa maladie dans ses tableaux pleins de gaîté, de fraîcheur et d’éclatantes couleurs car, comme l’exprime l’artiste « mon art évolue avec ma maladie, elle le stimule aussi ». Courrez-vite jusqu’à Châtillon-sur-Saône, vous ne serez pas déçus par les œuvres pleines de poésie de Christine Janvre.

     

    [clichés © H&PB]

     

     

    §        Exposition Park’Aquarella de Christine Janvre, tous les après-midi jusqu’au 18 septembre au Grenier à Sel de Châtillon-sur-Saône.

  • Hennezel : Saône Lorraine en assemblée générale

     

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    [Vosges Matin]

  • Châtillon-sur-Saône il y a un siècle

    La saison estivale 2011 au Grenier à sel de Châtillon-sur-Saône sera marquée par des manifestations du plus grand intérêt. Outre deux expositions de peinture (en août et septembre), une grande rétrospective sur le Châtillon de la Belle époque sera présentée au public de mai à juillet.

    La cote des Verniers.JPGIl y a quelque temps, Yann Prouillet, éditeur et cheville ouvrière de la Société Philomatique vosgienne de Saint-Dié-des-Vosges, avait acheté sur une brocante un vieil album de plus d'une centaine de photographies énigmatiques. Une concertation avec Jean-François Michel, président de l'association Saône Lorraine permit de déduire que ces clichés avaient pour sujet le village historique de Châtillon-sur-Saône.

    Habillement, manifestations (l'arrivée des militaires, le marché...) et vie quotidienne (le travail des carriers, les rues animées...) respiraient le début du XXe siècle. Un document représentant la toute jeune stèle érigée en hommage au peintre Jan Monchablon apportait une précision supplémentaire : les photos, prises par un "résident secondaire" inconnu, ne pouvaient l'avoir été qu'entre 1909 et 1914.

    De l'album confié à Saône Lorraine, 60 agrandissements du plus haut intérêt ont été reproduits et seront, avec les commentaires appropriés, présentés au public tous les week-ends de mai à juin et tous les après-midi de juillet à octobre, sauf le mardi, au Grenier à sel de Châtillon.

    L'inauguration aura lieu le dimanche 8 mai à 17h00.

     

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    Un régiment entrant à Châtillon-sur-Saône (début XXe s.)

     

    ‡ Exposition temporaire Châtillon-sur-Saône il y a un siècle au Grenier à sel de Châtillon-sur-Saône (entre Monthureux-sur-Saône et Bourbonne-les-Bains), du 1er mai au 31 octobre.

  • Sur les traces du Roi René avec Saône Lorraine

    Amis Lorrains et Saône Lorrains,

    roi_rené.jpgL'association Saône Lorraine, qui oeuvre pour la sauvegarde et la valorisation du patrimoine civil et religieux du Sud-Ouest vosgien (canton de Darney, Lamarche et Monthureux-sur-Saône), propose un voyage en Anjou sur les traces du Roi René - René Ier, duc de Lorraine et de Bar - du 12 au 16 mai prochain.

    Grâce à l'obligeance de plusieurs propriétaires de sites historiques membres de Vieilles Maisons Françaises, les participants pourront visiter des lieux la plupart du temps fermés au public : le château de Villandry, l'abbaye de Fontevrault, le tombeau de René d'Anjou dans la cathédrale d'Angers, le château d'Angers, le manoir des Rivettes au Pont-de-Cé, de la Baumette, de Chanzé et d'Epluchard, le château de Montgeoffroy, la maison de la Reine de Sicile à Saumur ainsi que le château de la ville, le château de Lamay et, enfin, le château de La Ferté-Saint-Aubin.

    >> Les personnes intéressées doivent imprimer (ou recopier) le coupon-réponse ci-dessous et l'envoyer avec leur règlement le plus rapidement possible à Jean-François Michel, président de Saône Lorraine, 3 avenue De Lattre-de-Tassigny, 57000 METZ

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  • Bilan 2010 et projets 2011 avec l'association Saône Lorraine

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    Eglise Notre-Dame des Anges du couvent des Cordeliers des Thons (Vosges), propriété de Saône Lorraine.

     

    Vous voulez en savoir plus sur le bilan et les projets de Saône Lorraine ? Lisez la lettre aux adhérents ci-après :

    lettre_nov-10.pdf

  • "Saône Lorraine" toujours débordante de projets

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    [Vosges Matin]

  • Neufchâteau (Vosges) : le patrimoine sous le regard de Vieilles Maisons Françaises

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    [Vosges Matin]

  • Les Journées du Patrimoine en Saône Lorraine... suite

    >> Hommes et femmes célèbres en Saône Lorraine : conférence de Jean-François Michel, à Monthureux

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    >> L'héritage industriel de la Saône Lorraine

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    >>  Des chevaux et des hommes à la ferme du Bignovre, à Bleurville

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  • Jean-François Michel nous présente son dernier ouvrage : "Le Chien d'or, heurs et malheur du Lorrain Nicolas Jacquin-Philibert à Québec"

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    [Vosges Matin]

  • Les 30 ans de Saône-Lorraine

    La presse régionale se fait l'écho actuellement des actions entreprises depuis 30 ans en faveur du patrimoine par l'association Saône-Lorraine.

    En 1980, Marie-Françoise et Jean-François Michel emboîtaient alors le pas à l'abbé Paul Pierrat qui avait entrepris, dès 1974, le sauvetage de l'ancienne abbatiale bénédictine de Bleurville. Dès lors, l'impulsion était donnée pour faire du sud-ouest vosgien un terrain d'actions pour redynamiser le patrimoine historique et architectural.

    Bon anniversaire à Saône-Lorraine ! Et un grand merci aux époux Michel et à tous les bénévoles qui oeuvrent depuis 30 ans à la promotion du patrimoine des cantons vosgiens de Darney, Lamarche et Monthureux-sur-Saône.

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    [Vosges Matin]
  • Saône-Lorraine prépare son 30ème anniversaire

    Le conseil d'administration de Saône-Lorraine s'est réuni tout récemment autour du président Jean-François Michel afin de peaufiner la journée du 30ème anniversaire de la création de l'association patrimoniale du sud-ouest vosgien.

    CA SL 20.03.10.JPGEn 1980, lors de sa naissance, l'Association de découverte et de sauvegarde des richesses de la Saône Lorraine se donnait pour objectif premier le sauvetage de l'église des Cordeliers des Thons. Elle emboîtait le pas à l'abbé Pierrat qui avait, quelques années auparavant, entrepris la restauration de l'abbatiale bénédictine de Bleurville. A l'époque, le secteur était un véritable désert touristique et culturel.

    En 2010, l'association - dont l'intitulé s'est réduite par commodité à ' Saône-Lorraine ' - jeune ou vieille de trente ans, tient toute sa place parmi une foule d'associations et d'organismes à vocation touristique, culturelle ou environnementale, qui irriguent désormais les cantons de Darney, Lamarche et Monthureux-sur-Saône.

    Durant ces trente années, Saône-Lorraine a gravi un chemin difficile et escarpé, jalonné par les chantiers de la cité Renaissance de Châtillon-sur-Saône entre 1984 et 1994, les musée des activités anciennes d'Hennezel en 1987, des actions spécifiques à Godoncourt, Monthureux, Serécourt, Gruey-les-Surances, et le soutien aux Amis de Saint-Maur dans leurs travaux poursuivis autour de l'abbaye Saint-Maur de Bleurville.

    église cordeliers les Thons.jpgle Jeudi de l'Ascension sera la grande journée des 30 ans. L'assemblée générale se tiendra à l'église des Cordeliers des Petits-Thons et sera suivi d'un repas à Châtillon-sur-Saône. L'après-midi sera festif avec un concert donné par la chorale L'Echo de la forêt de Darney.

    Auparavant, le musée d'Hennezel aura accueilli le 28 mars le marché de Pâques animé par le groupe Les Quessots & Quessottes. Par ailleurs, le musée du verre, du fer et du bois inaugurera le week-end pascal la grande exposition 2010 consacrée aux "Gallo-romains en Saône Lorraine" ; cette exposition trouvera son prolongement à l'abbatiale bénédictine de Bleurville à partir du 1er juillet.

    Lors du dernier conseil d'administration, les membres ont validé la nomination d'un nouveau trésorier en la personne de Madame Nicole Hottier, adhérent de l'association depuis de nombreuses années. Elle sera aidée dans sa tâche par deux trésoriers adjoints, Marie-Françoise Michel et Jacques Durupt.

    L'association envisage d'acquérir une grange à Châtillon-sur-Saône ; celle-ci se situe à proximité de la Grosse Tour restaurée par Saône-Lorraine. Elle devrait servir à stocker tous les costumes utilisés lors des musées vivants châtillonnais.

    Enfin, Robert Mougin, vice-président de Saône-Lorraine, a fait le point sur l'état d'avancement du dossier des travaux engagés dans les locaux qui jouxtent l'église franciscaine des Thons.

    [clichés : P. Hannelle / site web La Lorraine se dévoile]

  • Saône Lorraine prépare son 30ème anniversaire

    Exceptionnel. Un conseil d'administration hivernal s'est tenu à Monthureux-sur-Saône afin de finaliser le riche programme d'animations prévu pour le trentième anniversaire de l'association patrimoniale du sud-ouest vosgien.

    CA01 31.10.09.JPGLe président Jean-François Michel et ses collaborateurs de Saône Lorraine avaient bravé les rigueurs hivernales afin de plancher sur les manifestations du 30ème anniversaire de l'association. Rappelons qu'elle fut portée sur les fonts baptismaux à l'occasion de la campagne de sauvetage menée en 1980 autour du couvent franciscain des Petits-Thons. Marie-Françoise et Jean-François Michel, dans la droite ligne des travaux engagés par l'abbé Pierrat à Bleurville, se lançaient dans un vaste mouvement de sauvetage et de promotion du patrimoine historique du bassin des sources de la Saône. Mouvement qui se prolonge encore aujourd'hui, parce que le patrimoine impose une vigilance de tous les instants !

    L'assemblée générale aura donc lieu le 13 mai prochain en l'église des Cordeliers des Thons. Un repas réunira adhérents et amis de Saône Lorraine. L'après-midi sera festive avec la probable participation de la chorale L'Echo de la forêt de Darney.

    Couvent des Cordelier des Thons.jpgDès le 28 mars, le musée de Hennezel-Clairey s'animera avec le marché de Pâques et la présence du groupe de danseurs folkloriques local Les quessots & quessottes. Et l'exposition du trentième anniversaire consacrée aux Gallo-romains en Saône Lorraine drainera visiteurs et curieux dans les salles d'exposition du musée dès le week-end de Pâques. Cette exposition se prolongera dès le 1er juillet à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville.

    Le président Michel a eu le plaisir d'annoncer aux membres du conseil d'administration qu'un généreux donateur a offert à l'association un tableau de Alphonse Monchablon représentant un religieux dominicain. Il sera mis en valeur - avec de nombreux autres tableaux de cet artiste... et de "l'autre" Monchablon, Jan, de Châtillon - durant l'été.

    Enfin, le conseil d'administration a validé les travaux d'installation de sanitaires dans la partie de l'ancien couvent des Thons, propriété de Saône Lorraine. Ces travaux seront réalisés sous la surveillance de l'architecte en chef des Monuments historiques, Pierre Bortolussi.

    Cette année encore, l'histoire sera le fil rouge des manifestations de Saône Lorraine : Jean-François Michel a annoncé la parution en avril prochain de son dernier ouvrage sur "Le Chien d'Or", un enfant de Martigny-les-Bains - Nicolas Jacquin - parti faire fortune en Nouvelle-France... et qui y connu une fin dramatique.

     

  • De la Lorraine à Québec, la vie dramatique du "Chien d'Or" (1702-1748)

    chien d'or.pngL’histoire de Nicolas Jacquin est presque inédite, même si elle a alimenté le célèbre roman « Le Chien d’or » de William Kirby. Elle met en lumière les rapports entre la Nouvelle-France et la Lorraine entre 1730 et 1748, d’autant que la Lorraine est traditionnellement peu pourvoyeuse d’émigrants vers le Québec. Fils d’un boulanger de Martigny-les-Bains (Vosges), Nicolas Jacquin franchit l’Atlantique dans les années 1720 et devint l’une des plus grosses fortunes de Québec, grâce à son sens de l’entreprise et à un fructueux commerce triangulaire entre Québec, les Antilles et Bordeaux. Il fut assassiné par le sieur Le Gardeur de Repentigny, et même si ses attaches lorraines furent rapidement occultées, le souvenir de ce drame fut longtemps entretenu à Québec.

     

    martigny les bains.jpgLes archives montréalaises permettent d’évaluer sa fortune : inventaire de sa maison de Québec, devis de construction. Elles montrent aussi les liens permanents entre Québec et les Antilles (nombreuses lettres, affrètement de bateaux). Le fils de Nicolas Jacquin, prénommé lui aussi Nicolas, a continué les activités de son père avant d’aller s’établir, peu avant l’arrivée des Anglais en Nouvelle-France, à l’île Bourbon. Lorsque Nicolas Jacquin mourut, le second mari de sa femme rencontra les frères du défunt à Paris pour régler certaines affaires en suspens : des actes notariés conservés aux Archives nationales de France en font foi.

     

    Jean-François Michel, professeur agrégé d’histoire, mène depuis plusieurs années de passionnantes recherches sur le « Chien d’Or ». Il contera les aventures dramatiques de ce Nicolas Jacquin dans le cadre des conférences proposées par la Société d’Histoire de Nancy le 23 janvier prochain.

     

    Il devrait publier prochainement un ouvrage sur l'extraordinaire histoire de ce lorrain émigré en Nouvelle-France pour y faire fortune.

     

    >> « De la Lorraine à Québec, la vie et la mort dramatique du Chien d’Or (1702-1748) », conférence de Jean-François Michel à l’Hôtel de Lillebonne, 14 rue du Cheval-Blanc à Nancy, samedi 23 janvier 2010 à 14h30.

  • Isches (Vosges) : l'église Saint-Brice restaurée

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    [Vosges Matin | 18.11.09]